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le journal de sandra

le grand 8

16 Mars 2015, 13:35pm

Publié par sandra

le grand 8

une nouvelle chaine de télé D8 qui succède à direct8. Une emission qui aura la particularité d'être présentée par 5 femmes et qui étaient présentes au grand journal de canal + cette semaine.

D8 fait monter la sauce. Informations au compte-goutte, grand show de rentrée et campagne de publicité choc, la "nouvelle grande chaîne" sait faire parler d'elle. A 4 jours du lancement officiel, la petite soeur Canal + vient de publier une bande-annonce de son émission phare, le Grand 8, présentée par Laurence Ferrari:

Aux côtés de Laurence Ferrari, l'ancienne ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, la directrice éditoriale desInrocks, Audrey Pulvar, la chef d'entreprise, Hapsatou Sy et la journaliste télé, Élisabeth Bost animeront tous les jours à 12h15 un talk show sur l'actualité. Présentée en grande pompe lors de la conférence de rentrée, l'émission et sa brochette de femmes fatales ne cessent de faire parler d'elles.

le grand 8
le grand 8
le grand 8

Casting, format et style: Le Grand 8 est certainement l’émission la plus attendue de la chaîne. L'équation est simple et efficace, cinq femmes très différentes discutent de l’actualité à bâtons rompus. Sur le canapé blanc du Grand 8 se retrouveront donc tous les jours, l’ex-ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, la chef d’entreprise , Hapsatou Sy, la directrice éditoriale desInrocks, Audrey Pulvar, la journaliste mode et beauté, Élisabeth Bost et l’ancienne présentatrice du 20h de TF1, Laurence Ferrari.

Depuis deux semaines, l’équipe du Grand 8 s’échauffe. Elle enchaîne les numéros zéros (des émissions non diffusées mais réalisées dans les conditions du direct) avant le grand saut, lundi 8 octobre. Les cinq animatrices se rodent, se testent et s’apprivoisent. Autour d’elles, un essaim de techniciens, d’assistants, de coiffeurs, de maquilleurs, d’habilleurs et de chroniqueurs s’activent, entre stress et excitation.

9h15 - La préparation

Hapsatou Sy, Audrey Pulvar, Roselyne Bachelot et Élisabeth Bost arrivent dans les studios SSP de Boulogne-Billancourt. Place au maquillage, à la coiffure et aux essayages. Talons hauts (voire vertigineux pour Hapsatou Sy), robes, jupes, pantalons slim sont de rigueur. La garde robe est volontairement très féminine. Laurence Ferrari est arrivée plus tôt. La porte de sa loge claque, il lui reste 5 minutes pour s’habiller avant d’aller enregistrer les lancements diffusés avant l’émission. Dans les loges, entre deux fiches relues à la va vite, Audrey Pulvar et Elisabeth Bost, discutent avec les maquilleuses et coiffeuses.

"Waaah on dirait Meg Ryan", lance Pulvar à Ferrari qui vient d’entrer dans la loge pour les saluer. Même si toutes l'affirment, l'émission s'adresse aussi bien aux hommes qu'aux femmes, pas sûr que l'ambiance "bande de filles" et les sujets abordés séduisent les téléspectateurs masculins. Dans la pièce d’à côté, Roselyne Bachelot écrit des sms à son petit-fils en racontant des blagues à sa maquilleuse. L'ancienne ministre fait son show. Les cinq femmes sont complices, toutes ne se connaissaient pourtant pas vraiment avant l'été. "On a dîné plusieurs fois ensemble avant le début des enregistrements, raconte Laurence Ferrari. Je suis la chef de file, oui, mais la vedette, c'est avant tout la bande." "La bande", "les filles", tout le monde dans les couloirs de D8 semble bien avoir intégré cette information. Et pour cause, le concept de l'émission ne repose que sur cette alchimie entre les cinq co-animatrices.

10h les derniers réglages

Le public fait la queue devant les studios pendant que Laurence Ferrari, debout et face caméra, enregistre les lancements. Le studio du Grand 8 jouxte celui de Touche pas à mon poste, la quotidienne de Cyril Hanouna et de la Nouvelle Édition de Canal+, l'émission de la mi-journée de la chaîne cryptée. Dans les couloirs, on croise d'ailleurs Ali Badou devant la machine à café. Canal+ et D8, même maison, même style, mêmes studios. Si dans les loges, l’ambiance se fait plus sérieuse, dans les couloirs, on commence à courir. Il ne faut pas prendre de retard. L'émission doit être enregistrée dans les conditions du direct. Audrey Pulvar et Élisabeth Host se plongent dans leurs fiches. Laurence Ferrari s’entretient avec le producteur de l’émission, Alain Contrepas (un ancien de Canal+) à l'écart des autres pour régler les derniers détails de l'émission.

L'émission est en rodage. Beaucoup de questions de style et de ton se posent encore. Juste avant l'enregistrement, les petites mains de l'émission prennent un dernier café: "En rachetant Direct 8, raconte un technicien, Canal+ a gardé pas mal de monde." Décidément, tout le monde est conquis. Toute l’équipe se retrouve dans la grande loge pour revoir le déroulé de l’émission. Laurence Ferrari répartit les lancements des différents sujets. La rédaction a expliqué la veille les thèmes abordés dans l'émission du lendemain, aux filles de les potasser l'après-midi ou le matin même.

L’enregistrement va commencer. Le chauffeur de salle donne les dernières instructions. Dans le public, des fans de Roselyne Bachelot et de Laurence Ferrari trépignent d’impatience. Les “filles” arrivent sous les applaudissements du public. Elles ont toutes gagné en assurance depuis la première émission à laquelle nous avions assisté. Hapsatou Sy, la moins familière des plateaux télé, a réussi à trouver sa place. Audrey Pulvar a quitté ses vêtements d'éditorialiste. Dernière nouveauté, comme dans l'émission américaine, les cinq femmes seront assises sur la banquette et non derrière une table.

Au menu, des sujets aussi variés que les paris en ligne dans le sport, Valérie Trierweiler, Kristen Stewart, le mariage homosexuel, les talons hauts, la hausse du prix du tabac, "L'amour est dans le pré" ou encore les fonds qataris. On parle, on s'interrompt, on s'énerve, un peu, on rit, beaucoup. Les chroniqueurs, principalement des hommes défilent: conseils lecture, diététique, cuisine, musique ou encore conso. Une ancienne de Direct 8, Caroline Ithurbide fait également partie du casting: elle emmène chaque jour avec elle, une des cinq femmes pour une séquence immersion: Hapsatou trait les vaches, Roselyne porte des stilettos, Elisabeth fait de la chute libre.

Fin de l’enregistrement. Les "co-animatrices" (Roselyne Bachelot tient beaucoup à cette expression) vont à la rencontre du public et se prêtent volontiers au jeu des photos. "Ici, au moins, le public est pris en compte", lance un homme venu assister à l'enregistrement. L'équipe de communication de D8 les prend à part pour quelques photos posées. Mais dans la bande, on commence à s'impatienter. "On n'a pas que ça à faire!" entend-on. Ces femmes-là sont pressées. Elles ont un emploi du temps à tenir.

Alors que les projecteurs s'éteignent et que le public sort du studio, l'équipe se retrouve dans la plus grande loge pour débriefer et préparer l'émission du lendemain. La plongée dans D8 s'arrête devant la porte de la loge. Les quelques assistants qui n'assistent pas au débrief cherchent à faire du covoiturage pour rentrer à la maison mère, Canal.

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